Ils sont rares ceux qui referment un petit matin la porte de leur maison, laissant derrière eux famille, amis, confort et habitudes, pour traverser l’Europe à pied et se retrouver, trois mois plus tard, à Saint Jacques de Compostelle. Cela demande non seulement du temps mais encore et surtout une grande détermination, de la persévérance et une réelle endurance tant physique que morale…
Pour nous qu’aucune idée de pèlerinage n’a poussé sur ces chemins, nous qui n’étions pas à pied mais n’avons cessé, ces jours derniers, de croiser des marcheurs en route vers le « champ d’étoiles ». « El Camino » nous est apparu comme un grand trait d’union reliant ces régions si différentes qui constituent ce que les guides nomment l’Espagne Atlantique et qui va du Pays Basque à la Galice. Un trait d’union jalonné de superbes églises il faut le souligner.
Il y aurait beaucoup à dire sur ces chemins, où s’organise une aventure séculaire et qui attirent chaque année des milliers de personnes dont les motivations ne sont plus nécessairement religieuses, mais dont la démarche conserve quelque chose de spirituel et mérite le respect.
Il y aurait beaucoup à dire, mais c’est une autre histoire et ce n’est pas la nôtre.
Nous, nous nous sommes contentés de croiser, en voyageurs et non en pèlerins, ces chemins entre Arles, où commence la « via Tolosana » et Saint Jacques de Compostelle, en longeant tantôt le « Camino francès », tantôt le « Camino del Norte » et le chemin du Guipùzcoa qui suit la côte… Nous sommes même allés jusqu’au Cabo Fisterra, voir la borne « zéro »
et à Padron où, plus authentiquement, les pèlerins se devaient, au Moyen Age, d’aller chercher la coquille prouvant qu’ils étaient bien parvenus au terme de leur quête et s’étaient recueillis sur la pierre à laquelle, selon la légende, fut attachée la barque transportant le corps de Saint Jacques.
Et nous avons découvert, ce faisant, non pas un pays mais des régions, des peuples, des langues que ne nous laissaient pas présager nos précédents voyages en Andalousie et à Barcelone. Une autre Espagne, océanique, montagneuse, celtique… et très sympathique !
Ça vous dit ? Suivez-nous, on vous raconte (presque) tout !
1Sonja Mercredi 7 Juillet 2010 à 14:10
Quand j’avais 30 ans, j’ai voulu faire le chemin de Compostelle (à pieds) car j’avais le temps (je venais de perdre mon emploi) et surtout, j’avais besoin de remettre de l’ordre dans mes idées!
Mais une connaissance qui l’avait fait m’avait très fortement déconseillé de le faire car, seule, et ces chemins peuvent être dangereux pour une jeune femme seule…
Aujourd’hui, je regrette, et même beaucoup, je n’aurais jamais du l’écouter!!!
2Bourriquet Jeudi 8 Juillet 2010 à 15:53
un de mes rêves faire le pélerinage de Compostelle… un jour peut être merci pour ces photos biz
3Greenye Mardi 20 Juillet 2010 à 01:05
Un voyage qui commença par de biens beaux paysages , j’adore la dernière photo , complètement fan de ces vieilles petites maisons de pierre !!
enfin je vais voyager un peu ce soir chez toi !!
A tout de suite pour la suite ;-)))
douce nuit !!
biiiz
4regine Vendredi 31 Janvier 2014 à 11:18
Merci pour ces belles images…Je l’ai fini il y a 2 ans !nous sommes partis du seuil de notre maison(finistere breton) jusqu’à Santiago puis nous sommes allés en bus jusqu’au Finistere!
comme tu l’as remarqué il y a beaucoup à dire,mais pour nous ce fut une joie et beaucoup de rencontres,et un évenement inoubliable gravé au fond de nous même !!cette année sainte nous y retournons ,mais en voiture cette fois ci!!nous nous l’étions promis
régine
5regine Vendredi 31 Janvier 2014 à 11:18
je viens de voir le commentaire de Sonia..Non il n’est pas trop tard pour le faire,je l’ai fait à 58 ans ,certaines sont beaucoup plus agées!!!on n’est jamais seule sur le chemin,tout le monde se croise se depasse se recroise et tisse des liens. (mise à par les randonneurs purs qui utilisent le chemin comme GR,)je ne savais pas que je parlerai autant de langues et serais comprise!!il faut abandonner les peurs,et mettre un pied devant l’autre avec confiance!!
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